|
Dernier ouvrage
Le
paradoxe du Sapiens
Etres technologiques et catastrophes annoncées
Edition Jean-Paul Bayol
148 pages - Mars 2010 - ISBN : 9782916913254
Site de l'éditeur
Site
du livre
Consulter
les annexes
Acheter
l'ouvrage : Alapage
; FNAC
; Amazon
Présentation
Le
Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante
à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains,
capables de réalisations extraordinaires dans tous les
domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes
- catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées
? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable
des technologies ? Est-ce au contraire que lhomme est resté
en profondeur ce quétaient sans doute ses lointains
ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et
belliqueux ?
Le
Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette
question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à
la portée de tous, une histoire extraordinaire : comment
des générations dêtres nouveaux, des
primates étroitement associés à des outils,
ont depuis quelque deux millions dannées pris possession
de la Terre en la transformant radicalement. L'histoire s'accélère
aujourd'hui avec l'évolution rapide des technologies -
notamment celles de l'artificialisation des outils et du vivant
- et la place grandissante qu'elles occupent.
Ce
phénomène est généralement mal compris.
On perçoit bien lévolution technologique mais
très mal celle des humains qui sont 'en symbiose' avec
les techniques ; techniques qui nous transforment profondément,
tout autant, si ce n'est plus, que nous les transformons. De plus,
avec lillusion que lintelligence humaine est potentiellement
toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant
et de la technique relève de la logique darwinienne stricte,
résumée par le principe du hasard et de la sélection.
Lauteur
ne prétend pas prédire lavenir. Un effondrement
des civilisations telles que nous les connaissons peut très
bien survenir à échéance de quelques décennies,
mais, à linverse, avec le développement des
réseaux de la communication intelligente, ce quil
nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître.
Elle renforcerait, au profit dhumains de plus en plus «augmentés»,
les capacités daction collective rationnelles encore
trop dispersées. Ce sera peut-être là un des
nouveaux paradoxes de lHomo sapiens de demain, associé
aux outils du futur, sil survit aux crises actuelles.
Le
biologiste Jean-Jacques Kupiec, qui a préfacé cet
ouvrage, sest fait connaître du monde scientifique
par une théorie profondément originale réintroduisant
le darwinisme à tous les niveaux de lévolution
organique.
L'Europe
et le vide de puissance
Edition Jean-Paul Bayol
351 pages - Mai 2008
ISBN : 9782916913100
Site de l'éditeur
Site
du livre
Acheter
l'ouvrage : Alapage
; FNAC
; Amazon
Présentation
L'Europe,
déjà en manque de souveraineté juridique
et politique, ne peut aujourd'hui acquérir la souveraineté
économique et technologique dont elle aurait besoin pour
résister aux super-États qui dominent le monde.
Ceux-ci pratiquent sans complexe l'interventionnisme et la guerre
économique, en attendant de s'affronter dans de véritables
conflits.
A ces risques géopolitiques s'ajoutent les crises climatiques,
environnementales et démographiques dont on ne mesure pas
encore toute l'ampleur. Ce livre envisage quelques voies permettant
aux Européens de combler en partie leur vide de puissance.
Elles supposent beaucoup de sacrifices dans le domaine matériel
et des investissements considérables dans les sciences,
les technologies et les industries nouvelles.
Elles pourront réveiller, notamment à l'Est, les
vieilles peurs du collectivisme et du dirigisme bureaucratique.
Nous voudrions que le lecteur ne s'arrête pas à ces
craintes. Il faut bien mesurer que la civilisation européenne
ne survivra, dans un monde de trois milliards d'hommes aux revenus
ne dépassant pas un dollar par jour, que si elle propose
à ses ressortissants d'autres perspectives que celle d'une
consommation irresponsable
Pour
un principe matérialiste fort
Essai
Edition Jean-Paul Bayol
300 pages - ISBN : 2916913009
Site de l'éditeur
Site
du livre
Acheter
l'ouvrage : Alapage
; FNAC
; Amazon
Le
mot de l'éditeur
A travers un panorama des sciences contemporaines l'auteur signe
aussi un livre politique et nous livre une réflexion sur
l'époque et ses dangers, celui de l'obscurantisme n'étant
pas un des moindres, mais aussi les risques de graves bouleversements
écologiques qui menacent la planète. Loin de tout
scientisme Jean-Paul Baquiast prône une métaphysique
scientifique ainsi qu'une morale rationaliste. De graves et déterminants
choix s'offrent à nous : les sciences - dès lors
qu'elles sont conscientes et raisonnables - nous apportent des
éléments de connaissances et de réflexions
indispensables pour faire face à la complexité du
monde qui est le nôtre. "Livre de combat" comme
le définit l'auteur car c'est bien un combat pour la survie
et la liberté de chacun qui se joue. La connaissance est
une arme indispensable au moment où de fortes poussées
obscurantistes se font sentir un peu partout dans le monde. Ce
livre a l'ambition de donner au lecteur la possibilité
de choisir en toute connaissance de cause.
|
Le
matérialisme sappuie sur la raison et plus
particulièrement sur la recherche scientifique expérimentale,
pour qui lénoncé dune loi décrivant
le monde doit être justifié par une démonstration
objective que toute personne dotée de raison puisse
refaire en tous temps et en tous lieux. Ceci nest
en rien contradictoire avec le fait que la science propose
constamment de nouvelles lois et de nouvelles expériences
visant à les justifier. Les religions, à lopposé,
sappuient sur laffectivité qui est fondamentalement
subjective et dont les grands ressorts évoluent peu
au travers des lieux et des époques.
Tout naturellement, le matérialisme moderne est donc
scientifique et la science moderne est donc matérialiste.
Pourquoi
serait-il alors nécessaire dans ce livre de réaffirmer
le postulat matérialiste, voire den renforcer
encore lexpression et les ambitions ?
Tout simplement parce que la science, force du matérialisme
occidental, est de plus en plus attaquée par les
religions. Adversaire à combattre non seulement parce
que la science et le matérialisme peuvent mettre
en échec leurs messages spirituels, mais surtout
parce quils leur disputent le pouvoir temporel, celui
quelles exercent sur les personnes et les institutions
et qui leur rapporte influence, honneur et argent.
On
aurait pu croire au cours du XXe siècle
quun accord de neutralité réciproque
sétait établi. Or en ce début
du XXIe siècle, on constate quil
nen est rien. Malgré les critiques, la science
accumule aujourd'hui les succès. Elle transforme
véritablement le monde et les visions du monde. Les
religions cherchent donc de plus en plus à la mettre
à leur service, quitte à détourner
son esprit. Et si une religion prétend quelle
utilise la méthode scientifique pour justifier ses
affirmations, peu de gens dans le grand public, faute de
temps et de compétences, pourront démontrer
quil nen est rien. La science et le matérialisme
font donc lobjet de nombreuses tentatives de récupération
devant lesquelles, fort légitimement, les scientifiques
matérialistes résistent.
Ce
faisant, la science et le matérialisme ravivent lhostilité
non seulement des religions mais aussi des pouvoirs politiques
(gouvernements, partis, organisations combattantes) voulant
mobiliser les foules à leur service. Le monde contemporain
voit en effet se multiplier les affrontements entre puissances,
grandes et petites, pour qui tous les moyens de conquérir
le soutien des populations sont bons. Comme les foules sont
encore majoritairement croyantes, ces pouvoirs politiques
veulent les empêcher découter la science
en expliquant que la science et le matérialisme sont
non seulement dans lerreur mais dans lamoralité
et le mal. Ainsi les contrevérités les plus
évidentes propagées par ces pouvoirs politiques
ne rencontreront plus de contradictions de la part des scientifiques.
Le
matérialisme scientifique ainsi attaqué doit
se défendre. Mais pour cela il ne lui suffit plus
den appeler à la vieille rationalité
scientifique dont les arguments ont fini par suser.
Il lui faut sappuyer sur les développements
les plus récents des sciences émergentes.
Celles-ci, comme le montre cet ouvrage, ne sont pas réductrices.
Elles éclairent dune nouvelle clarté
lévolution du monde. Il sagit toujours
dun monde sans Dieu, mais dun monde où
certains des attributs traditionnels du divin se retrouvent
dans les formes les plus élaborées d'une "matière
intelligente" qui semble en cours dapparition
non seulement sur la Terre mais peut-être plus largement
au sein de lunivers. Les nouvelles explications matérialistes
peuvent légitimer la recherche du sacré et
de lamour qui a toujours caractérisé
non seulement les hommes mais sans doute aussi beaucoup
danimaux. Il sagit de traits évolutifs
qui, au même titre que la capacité dimaginer
et de créer, ont permis jusquà présent
à certaines espèces détendre
leurs habitats bien au-delà des niches originelles.
Cet
ouvrage vise à montrer que les nouvelles sciences
et philosophies dessinent des paysages dont la splendeur
et linspiration dépassent de beaucoup lau-delà
proposé par les religions. De nouvelles définitions
de la vie, de lhomme, de lintelligence et de
la conscience sont en train dapparaître. Sans
nous éloigner de la nature, elles nous mettront mieux
en phase avec ce qui est peut-être le ressort profond
de lévolution cosmologique.
|
|
L'avis
d'un internaute :
Eblouissant !
Face à l'inquiétante montée des religions
politiques, l'auteur défend ici une vision athée
du monde. Ainsi, le thème conducteur de l'ouvrage est le
matérialisme, que Jean-Paul baquiast oppose au spiritualisme,
c'est-à-dire l'existence d'une substance ne pouvant se
réduire à un substrat matériel ou à
quelque émergence de ce substrat. A travers un panorama
des connaissances scientifiques et philosophiques les plus récentes,
il nous propose une nouvelle pensée matérialiste
(qu'il appelle "matérialisme fort"). Lire ce
livre, dont l'originalité, la clarté et la richesse
m'ont ébloui, c'est s'exposer à partir en voyage,
de celui dont on ressort différent. Car, et c'est ce que
montre à chaque page Jean-Paul Baquiast avec talent, les
nouvelles sciences et les nouvelles philosophies dessinent des
paysages dont la splendeur et l'inspiration dépassent de
beaucoup l'au-delà proposé par les religions. De
nouvelles définitions de la vie, de l'homme, de l'intelligence
et de la conscience sont en train d'apparaître. Sans nous
éloigner de la nature, elles nous mettront mieux en phase
avec ce qui est, peut-être, le ressort profond de l'évolution
cosmologique. Un livre issu d'un auteur d'une culture époustouflante,
dont l'approche matérialiste pourrait être ici qualifiée
de "religieuse", au sens éthymologique du mot,
puisqu'elle poursuit la recherche, dans un questionnement permanent,
des liens qui se tissent entre les différentes entités
composant l'Univers. Ou autrement dit, elle est spiritualité,
mot qu'il ne faut pas laisser aux tenants des religions dogmatiques.
Une véritable somme. Passer à côté
de ce livre, c'est comme refuser de devenir l'honnête homme
du XXIe siècle
.
 Sciences
de la complexité et vie politique
Jean-Paul Baquiast
Tome 1 - Comprendre
Tome 2 - Agir
Editions Automates Intelligents
2003 (tome 1) ; 2004 (tome 2)
Présentation
Les acteurs de la vie politique, qu'ils soient élus, syndicalistes,
militants ou journalistes, ne portent pas sur la société
un regard très différent de ce qu'il aurait été
au milieu du XXe siècle. Or les sciences, depuis une vingtaine
d'années, ont bouleversé la façon de voir
le monde. Ce fut d'abord la physique, puis la biologie, puis les
sciences de l'information.
Une
approche horizontale s'impose dorénavant, utilisant de
nouveaux concepts et de nouvelles méthodes. Les sciences
sociales et humaines se sont en général converties,
avec quelque retard, à cette approche. Ce n'est pas le
cas encore en France. Il suffit de lire les programmes des écoles,
où les sciences politiques et administratives sont enseignées,
pour s'en persuader. On ne doit donc pas s'étonner de voir
les politiciens qui n'ont guère le temps de s'intéresser
à l'évolution des contenus scientifiques s'enfermer
dans des discours de plus en plus obsolètes.
Cette
ignorance ne leur permet plus de percevoir l'évolution
du monde et de proposer aux citoyens des outils et des méthodes
pour une action efficace. La vie politique accumule donc les constats
d'impuissance, ce qui ne peut qu'en éloigner ceux qui refusent
les vieilles fatalités.
L'équipe
qui anime notre revue Automates-intelligents, en interaction avec
ses lecteurs et correspondants, a bien perçu la grande
mutation planétaire. Jean-Paul Baquiast, qui dispose d'une
certaine expérience de la politique et de l'administration,
nous propose ici une des manières possibles d'utiliser
dans la vie sociale et politique courante les enseignements des
nouvelles sciences de la complexité
Cet
essai comporte deux tomes. Le premier, Comprendre, est
consacré aux instruments intellectuels nécessaires
à une vision politique efficace. Le second, Agir,
offre des éléments susceptibles de contribuer à
la refonte des programmes et des pratiques politiques.
En
savoir plus
Internet
et les administrations
La grande mutation
Berger Levrault
1999 - 2ème édition : 2002
Présentation par l'auteur
J'ai destiné ce livre à tous ceux qui s'impatientent
de voir la lenteur avec laquelle évoluent les administrations.
Elles pourraient, beaucoup plus rapidement qu'actuellement, se
moderniser en utilisant de façon systématique les
possibilités de l'Internet :communication par messagerie
et forums avec les citoyens, accès libre et gratuit aux
informations non individuelles et aux rapports publics, mise en
réseau et simplification de l'ensemble des procédures.
Il s'agit d'abord de la réforme des méthodes de
travail interne, avec la possibilité de remédier
aux cloisonnements entre administrations. Mais il s'agit surtout
d'un nouveau rapport entre le pouvoir et les citoyens. Ceux-ci
sont dorénavant, avec Internet, capable de questionner
l'Etat, d'abord en exigeant de meilleurs informations et services,
ensuite un jour en proposant si rien n'est fait des solutions
de remplacement.
Ces perspectives peuvent faire peur aux administrations, et même
aux citoyens. N'est-ce pas la porte ouverte à la remise
en cause du service public : par des discours irresponsables,
par des entreprises de service voulant se substituer à
l'Etat, voire pire, avec le développement d'une mondialisation
de type maffieuse. Le risque existe, il est vrai, mais la marche
vers la société mondiale de l'information étant
irréversible, il faut désormais savoir prendre le
train, dans la bonne direction, celle d'une démocratie
plus complète.
Le message du livre s'adresse non seulement aux services centraux
et territoriaux de l'Etat, mais aux collectivités locales
et établissements publics locaux de toutes natures, qui
joueront un rôle de proximité indispensable dans
la mutation nécessaire. Il s'adresse aussi, évidemment,
aux citoyens et aux fonctionnaires eux-mêmes, qui peuvent
beaucoup aujourd'hui, pour faire évoluer ce qui bloque
encore. J'essaye de vous en donner quelques exemples dans les
différents chapitres de l'ouvrage.
Table
des matières
I
- L'ADMINISTRATION DOIT CHANGER
-
Une nouvelle culture
- Apprendre à travailler autrement
II
- LES PREMIERS PAS DE L'ADMINISTRATION SUR L'INTERNET
-
Les sites Web
- La messagerie et le travail en réseau
- La dématérialisation des procédures
- L'édition électronique des données publiques
- Trois années difficiles à passer
III
- LES REFORMES QUE L'INTERNET REND POSSIBLES
-
Les organismes interministériels et de régulation
- Les administrations régaliennes
- Les administrations sociales et de santé
- Enseignement et recherche
- Les collectivités locales et l'aménagement
- La réalisation d'un espace administratif européen
Les
administrations et les autoroutes de l'information
Vers la cyberadministration :
stratégies et pratiques
Organisation Editions
1998
Présentation
Aujourd'hui,
la modernisation des administrations est ressentie par les citoyens
comme une urgence. Ce livre rappelle, en termes simples, quelles
sont les technologies qui vont changer la vie administrative (notamment
les fameuses autoroutes de l'information) tout en conservant l'esprit
de ce que l'on appelle désormais le service public à
la française. Il présente de nombreux exemples d'applications
possibles au service du citoyen et de l'entreprise. Son originalité
est de s'appuyer sur une expérience approfondie de tout
ce qui bouge actuellement, grâce aux technologies de l'information,
dans l'administration française et européenne ainsi
que dans d'autres pays du monde.
La
critique de la Revue Futurible
La modernisation des administrations est devenue une urgence pour
le service public et pour les citoyens. Elle nécessite
le recours aux solutions électroniques les plus modernes
et implique, de ce fait, une reconception fondamentale des modes
de fonctionnement des administrations, ainsi qu'une participation
active non seulement des agents publics, mais également
des usagers.
Le livre de Jean-Paul Baquiast rappelle quelles sont les technologies
qui vont changer la vie administrative tout en conservant l'esprit
du service public "à la française". Il
présente des exemples d'applications réelles dans
les services publics déjà concernés et définit
les besoins des administrations et des citoyens. Enfin, il propose
un scénario séduisant pour une société
française de l'information, et des méthodes permettant
- en utilisant notamment le multimédia et les réseaux
de télécommunications - d'associer usagers et agents
à ce vaste mouvement de modernisation.
Ouvrages
collectifs
Robots
extraordinaires
Cyril Fiévet, Philippe Bultez Adams
et al.
FYP Editions/Futuroscope
128 pages - Avril 2006
L'ouvrage, qui s'inscrit dans la catégorie "Beaux
livres", propose un panorama illustré de la robotique
mondiale, s'attachant à expliquer l'évolution -et
l'importance- des machines qui nous entourent. Qu'il s'agisse
d'humanoïdes, de machines ludiques, pratiques ou à
vocation industrielle, les robots font désormais partie
de notre civilisation. Indéniablement, ils se sophistiquent,
deviennent de plus en plus autonomes et intelligents, et se prédisposent
à de très nombreuses applications. Malgré
un essor considérable, tant en Asie du Sud-Est qu'aux Etats-Unis,
le monde des robots et les conséquences que leur généralisation
peut entraîner - dans les foyers, dans les hôpitaux
ou dans les rues de nos villes - sont peu connus et peu traités.
Il est important que le public français, à commencer
par les plus jeunes, s'intéresse de près à
cet univers, qui fera assurément parti de notre futur",
résume Cyril Fiévet, auteur principal du livre.
L'ouvrage
propose une double lecture, attractive et porteuse de sens. Il
est structuré autour d'une chronologie prospective s'étalant
de 1950 à 2050 et présentant des robots, des recherches
scientifiques ou de grands inventeurs qui ont marqué leur
époque - ou le feront dans les décennies à
venir. Cette chronologie est entrecoupée de pages "Réflexion",
abordant des thématiques essentielles, relatives à
l'éthique aussi bien qu'aux conséquences culturelles
et sociales de la généralisation des robots.
Ce découpage original, richement illustré, permet
à l'ouvrage de toucher un très large public, de
17 à 77 ans, du simple curieux connaissant mal le sujet
au passionné, amateur de robotique.
Supervisé
par Philippe Bultez Adams, l'ouvrage résulte de la collaboration
de nombreuses personnalités, spécialistes de leur
domaines respectifs. Outre Cyril Fiévet, auteur de l'ensemble
de la chronologie et de chapitres thématiques, plusieurs
scientifiques de renom ont apporté leur contribution: Frédéric
Kaplan (Sony-CSL), Christophe Jacquemin, Philippe Coiffet, Denos
Guiot, Jacques Malaterre, Didier Fass, Alain Cardon, Gilbert chauvet,
Luc Bergeron, Richard Castelli, Manchu, Jean-Paul Baquiast, Jacques
Marescaux, Luc Soler, Michael Stora, Gérard Chazal.
Lire
la critique du livre, par Christophe Jacquemin
Constituer
l'Europe :
Tome 2, Le motif européen
par Bernard Stiegler,
Jean-Paul Baquiast
et Alain Didier-Weill
2005
Editions Galilée
Présentation
S'il est vrai que la raison est d'abord un motif, un mobile, le
désir qui émeut l'esprit - et pour le mettre en
mouvement - , une société qui engendre une démotivation
généralisée des producteurs et des consommateurs
est profondément irrationnelle.
La démoralisante liquidation de l'aïdos (vergogne),
qu'étudiait Dans un monde sans vergogne (Tome 1
de "Constituer l'Europe"), résulte d'une idéologie
de la performance qui est basée sur le calcul des motivations
comme fondement de techniques de management et de marketing, mais
qui, calculant l'incalculable, éliminent la singularité
qui est cependant le seul objet possible de la motivation, et
ruinent ainsi les processus d'individuation. Ce sont ces modèles
de direction de l'activité industrielle, devenus contre-productifs,
qui engendrent la démotivation.
Le présent ouvrage esquisse une analyse des techniques
managériales de contrôle et de stimulation de la
motivation et de la performance qui dominèrent le XXe
siècle, et propose des éléments pour une
politique industrielle européenne appuyés sur une
autre théorie de la motivation.
Table
:
Introduction. Construction et destruction
I. Performance, production, démotivation
II. Motivation, singularité et individuation
III. Puissance publique et individuation, avec Jean-Paul Basquiast
IV. Les nouveaux misérables, avec Alain Didier-Weill
Entre
science et intuition
La conscience artificielle
Essai
Jean-Paul Baquiast et Alain Cardon
Editions Automates Intelligents
2003
Présentation
Confrontés aux situations complexes, les hommes de pouvoir
ont toujours pris leurs décisions en se fiant à
leur intuition. Cela a pu parfois leur réussir ou parfois
les conduire au désastre. Avec le développement
des modèles mathématiques appliqués aux questions
stratégiques et aux sciences humaines, ils ont cru trouver
la solution. L'incertain devenait maîtrisable à grand
renfort de simulations sur ordinateur. Mais la magnifique théorie
du chaos a montré que ce qui était bon pour le contrôle
d'un système même compliqué, tel l'envoi d'une
mission sur la Lune, devenait inopérant face à des
problèmes dont on ne pouvait identifier toutes les variables.
De tels problèmes sont aujourd'hui de plus en plus nombreux
et de plus en plus difficiles à traiter par l'intelligence
humaine, même assistée par la science et les ordinateurs,
alors que des questions essentielles se posent aux gouvernements
et aux organisations citoyennes. N'en mentionnons qu'une seule,
la protection de l'éco-système terrestre, vitale
pour l'avenir de l'humanité.
De
nouvelles voies apparaissent cependant pour relayer l'intelligence
humaine. Il s'agira d'une intelligence artificielle qui émanera
de ce qu'il faudra bien appeler les machines pensantes.
Avec cet ouvrage, les auteurs souhaitent montrer que de telles
machines pourront épauler l'homme face à des problèmes
concrets où celui-ci se trouve souvent dépassé.
Elles aideront à résoudre de très nombreuses
difficultés, depuis la réaction face une catastrophe
de grande ampleur jusqu'à la simulation globale de la Terre,
en passant par le dialogue démocratique avec une population.
Contrairement à ce qui est dit parfois, ces machines pensantes
ne devraient pas être une menace pour l'humanité.
Elles l'aideront au contraire à franchir un nouveau pas
évolutif.
En
savoir plus
Europe
paneuropéenne, super puissance
Jean-Paul Baquiast
Essai suivi de Indépendance de
l'Europe et
technologies de souveraineté
par Jean-Claude Empereur
Editions Automates Intelligents
avril 2003
Automates Intelligents
Présentation
Aujourd'hui, les Européens s'interrogent. Face à
la guerre en Irak et à ses suites, déclenchées
par la décision de l'administration républicaine
au pouvoir outre-atlantique, qu'adviendra-t-il de l'ONU, de l'Otan,
de l'Union européenne elle-même ? Ces institutions
qui incarnent la volonté de faire prévaloir le multilatéralisme
et la négociation résisteront-elles aux efforts
que feront sans doute les Etats-Unis pour les amoindrir ?
Concernant l'Union européenne, les pessimistes prévoient
déjà un clivage entre au moins deux blocs peu compatibles
: les atlantistes fidèles suiveurs de l'Amérique
et ceux - sûrement bien moins nombreux - qui défendent
l'idée d'une Europe-puissance se donnant les moyens économiques,
scientifiques et militaires de l'autonomie.
Avec
cet ouvrage, Jean-Paul Baquiast et Jean-Claude Empereur souhaitent
montrer que ce n'est pas en restant sur la défensive que
la construction européenne avancera. Si l'Europe des 15,
bientôt des 25, est trop faible encore face aux Etats-Unis,
c'est parce qu'elle vise trop court. Les Européens ont
oublié que l'Europe n'aura de sens qu'en se ralliant les
grands Etats voisins, notamment la Russie, et en entretenant une
coopération renforcée avec le Maghreb d'abord, puis
avec bien d'autres Etats dans le monde qui attendent de la voir
se constituer en pôle de rassemblement.
Une
Europe paneuropéenne, regroupant sous des configurations
à la carte près de 40 nations, est-elle possible
? Pourrait-elle devenir à son tour une super-puissance
équilibrant l'hyper-puissance américaine ? Quelle
serait son rôle ? Ce livre, sous les feux de l'actualité,
propose de discuter de ces questions avec ceux qui ne refusent
pas pour autant d'abandonner leur identité de "Vieux
Européens".
En
savoir plus
|
|